Pochi giorni fa a Saint Jean de Fos, in occitano Sant Joan de Fòrcs, un villaggio situato all'uscita delle Gole de l'Hérault, dove il massiccio del Séranne (massiccio calcareo) chiamato anche Causses du Larzac, si unisce alla pianura della valle del Herault. L'economia principale del paese è la viticoltura, l'olivicoltura, la produzione di ceramiche (11 laboratori e gallerie di ceramiche). L'artigianato è ben consolidato. Ogni anno, il Marché des Potiers riunisce 50 espositori per il più grande raduno intorno alle ceramiche del dipartimento. Troviamo le prime menzioni del luogo nell'804 sotto il nome di "Litenis". Il villaggio fu poi sviluppato intorno alla chiesa di Saint-Jean tra il 1031 e il 1060 in seguito alla costruzione del '' Ponte del Diavolo '' che costituisce un'importante stazione di collegamento tra Gellone (abbazia di Saint Guilhem le Désert) e Aniane. La piazza fu successivamente fortificata nel Medioevo e Saint-Jean-de-Fos divenne famosa grazie ai suoi vasai dal XIVe. al XVIe. Secolo. Questa tradizione della ceramica, tra cui la ceramica smaltata verde, è continuata ed è ancora visibile nelle strade del villaggio attraverso elementi di cresta, canali in discesa e grondaie, ad esempio.
Una curiosità: i vasai fecero anche piccole corna di terracotta (troina o trumpet) che vennero utilizzate dalla seconda metà del XV secolo all'inizio del XX secolo. Infatti, le campane essando andati a Roma, tra il Giovedì Santo e la Pasqua, i bambini del coro, armati di queste piccole corna usati per chiamare i fedeli alla messa. Poi, la domenica di Pasqua, con una ceremonia sotto la croce della Vergine della Roche Pointue era necessario prendere la '' trumpet '' del suo vicino e romperlo contro la roccia.
Durante la Rivoluzione francese, in seguito al decreto della Convenzione del 25 vendemiaire, invitando i comuni con nomi che ricordavano la memoria della regalità, del feudalesimo o delle superstizioni, a sostituirli con altri nomi: la città cambia allora nome per Fort l'Hérault.
Oggi, Saint Jean de Fos conta 1648 abitanti.
Il y a quelques jours à Saint Jean de Fos, en occitan Sant Joan de Fòrcs, un village situé à la sortie des Gorges de Hérault, là où le massif de la Séranne (massif calcaire) appelé aussi Causses du Larzac, rejoint la plaine de la vallée de l'Hérault. La principale économie du village est la viticulture, l'oléiculture, la production de poterie (11 ateliers et galeries de potiers).L'artisanat y est aussi bien implanté. Chaque année le Marché des Potiers réunis 50 exposants pour le plus grand rassemblement autour de la céramique du département. On trouve les premières mentions du lieu en 804 sous le nom "Litenis". Le village s'est ensuite développé autour de l'église de St-Jean entre 1031 et 1060 à la suite de la construction du Pont du Diable qui constitue un relais important entre Gellone ( abbaye de Saint Guilhem le Désert ) et Aniane. La place a été successivement fortifiée au Moyen Âge et Saint-Jean-de-Fos a connu la renommée grâce à ses potiers du XIVe au XVIe siècle. Cette tradition de poterie, notamment la poterie vernissée verte, s'est perpétuée et est toujours visible dans les rues du village au travers d'éléments de faîtages, de descentes de chenaux et de gouttières par exemple.
Une curiosité : les potiers fabriquaient aussi des petites trompes en terre cuite (troïna ou trumpet) qui furent utilisées de la seconde moitié du XVe siècle jusqu'au début du XXe siècle. En effet, les cloches étant parties à Rome, entre le Jeudi Saint et Pâques, les enfants de chœur, armés de ces petites cornes, trompetaient pour appeler les fidèles à la messe. Le dimanche de Pâques une cérémonie avait lieu sous la croix de la Vierge du Roc Pointu. Il fallait s’emparer de la corne de son voisin et la briser contre le rocher.
Durant la Révolution française, suite au décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitait les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations : la commune change alors de nom pour Fort-l’Hérault
Aujourd'hui, Saint Jean de Fos compte 1 648 habitants.
Una curiosità: i vasai fecero anche piccole corna di terracotta (troina o trumpet) che vennero utilizzate dalla seconda metà del XV secolo all'inizio del XX secolo. Infatti, le campane essando andati a Roma, tra il Giovedì Santo e la Pasqua, i bambini del coro, armati di queste piccole corna usati per chiamare i fedeli alla messa. Poi, la domenica di Pasqua, con una ceremonia sotto la croce della Vergine della Roche Pointue era necessario prendere la '' trumpet '' del suo vicino e romperlo contro la roccia.
Durante la Rivoluzione francese, in seguito al decreto della Convenzione del 25 vendemiaire, invitando i comuni con nomi che ricordavano la memoria della regalità, del feudalesimo o delle superstizioni, a sostituirli con altri nomi: la città cambia allora nome per Fort l'Hérault.
Oggi, Saint Jean de Fos conta 1648 abitanti.
Il y a quelques jours à Saint Jean de Fos, en occitan Sant Joan de Fòrcs, un village situé à la sortie des Gorges de Hérault, là où le massif de la Séranne (massif calcaire) appelé aussi Causses du Larzac, rejoint la plaine de la vallée de l'Hérault. La principale économie du village est la viticulture, l'oléiculture, la production de poterie (11 ateliers et galeries de potiers).L'artisanat y est aussi bien implanté. Chaque année le Marché des Potiers réunis 50 exposants pour le plus grand rassemblement autour de la céramique du département. On trouve les premières mentions du lieu en 804 sous le nom "Litenis". Le village s'est ensuite développé autour de l'église de St-Jean entre 1031 et 1060 à la suite de la construction du Pont du Diable qui constitue un relais important entre Gellone ( abbaye de Saint Guilhem le Désert ) et Aniane. La place a été successivement fortifiée au Moyen Âge et Saint-Jean-de-Fos a connu la renommée grâce à ses potiers du XIVe au XVIe siècle. Cette tradition de poterie, notamment la poterie vernissée verte, s'est perpétuée et est toujours visible dans les rues du village au travers d'éléments de faîtages, de descentes de chenaux et de gouttières par exemple.
Une curiosité : les potiers fabriquaient aussi des petites trompes en terre cuite (troïna ou trumpet) qui furent utilisées de la seconde moitié du XVe siècle jusqu'au début du XXe siècle. En effet, les cloches étant parties à Rome, entre le Jeudi Saint et Pâques, les enfants de chœur, armés de ces petites cornes, trompetaient pour appeler les fidèles à la messe. Le dimanche de Pâques une cérémonie avait lieu sous la croix de la Vierge du Roc Pointu. Il fallait s’emparer de la corne de son voisin et la briser contre le rocher.
Durant la Révolution française, suite au décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitait les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations : la commune change alors de nom pour Fort-l’Hérault
Aujourd'hui, Saint Jean de Fos compte 1 648 habitants.