Una passeggiata all'interno del recinto, nelle strade che hanno conservato un fascino autentico, permette di apprezzare appieno questo bellissimo villaggio. Le case hanno mantenuto una base medievale nonostante le numerose rimpasti : bifore, scale esterne in pietra, architravi e cornici intagliate ecc. La Porta di Fabregol è un bell'esempio di fortificazione, originariamente l'ingresso principale del borgo medievale. Nel 17 ° secolo, un sobborgo si sviluppò fuori dal recinto.
La chiesa fu eretta nell'undicesimo o dodicesimo secolo in stile romanico. Sul timpano (XIX secolo), possiamo vedere un tetramorfo con Cristo in maestà. Dal 12 ° secolo, la chiesa di Saint-Etienne si trova nel cuore della parrocchia di San Stephani Violo : altre tre chiese e una piccola cappella sono poi annesse alla chiesa. Durante la Rivoluzione, il territorio fu diviso in diversi comuni (Argelliers, Viols-le-Fort e Viols-en-Laval) e solo la chiesa di Saint-Etienne rimase attaccata alla Chiesa. Viols-le-Fort è molto più di un villaggio medievale: la sua storia è molto più antica. Situato su un importante asse di comunicazione est-ovest, il territorio è stato occupato fin dalla preistoria. Molte resti della preistoria coprono la regione: dolmen neolitici, tombe e villaggi dell'età del rame. Ad esempio il villaggio preistorico di Cambous, a Viols-en-Laval.
Lavogne (vedi la fotografia): questo termine designa una depressione sulle terre dei causses (nel senso di terre "calcari") che rende possibile dare da bere agli animali della fattoria e, in un tempo più remoto, agli uomini. Infatti, essendo l'acqua molto rara sulla superficie dei plateaux calcarei, sono stati sistemati in cavità naturali ( les sotchs ) : sigillandoli con un tappeto di argilla per catturare e trattenere l'acque di dilavamento e pavimentati con calcare in modo che lo strato di argilla non venga trafitto dagli artigli delle pecore. Nel 1 ° secolo ac Marco Terenzio Varro (scrittore, studioso e magistrato romano nato a Reate-Rieti (116 ac / 27 ac ) già sosteneva questo metodo di costruzione nelle regioni senza acqua.
Viols-le-Fort (en occitan Viòus lo Fòrt) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Village médiéval construit pour abriter les habitants des guerres de Cent ans, il déroule le long de la route son épais et sombre rempart. C’est dans ce décor aride et minéral ,que naquit,dans un contexte difficile, le village médiéval tel que nous le connaissons aujourd’hui : celui de la guerre de Cent ans. En 1429, face à la peur que provoquent les Routiers, ces brigands nomades sans travail et sans fief sévissant sur les routes de France et pillant les villes et les villages, de solides remparts furent érigés autour du cœur du village de Viols-le-Fort. Avant cette date, on suppose qu’il y avait un centre villageois, dont on ne connait pas la grandeur, et des mas épars. Les remparts enserrent encore aujourd’hui le centre du village, bien qu’il y ait eu de nombreuses modifications au cours des siècles. L’enceinte, en forme de losange, se composait de hauts murs, qui étaient à l’origine crénelés, couronnés d’un chemin de ronde et qui ne disposaient ni de portes ni de fenêtres (celles-ci ne furent ouvertes qu'au 19e siècle). Il y avait aussi un fort , qui conserve encore quelques échauguettes. Au 17e siècle, le fort prend le nom de “maison claustrale” destiné à l’usage des prêtres.
Une balade à l’intérieur de l’enceinte, dans les ruelles qui ont su conserver un charme authentique, permet d’apprécier pleinement ce joli village. Les maisons ont conservé une base médiévale malgré les nombreux remaniements : des fenêtres à meneaux, des escaliers extérieurs en pierre, des linteaux et encadrements de portes sculptés etc… La porte de Fabregol constitue un bel exemple de fortification, il s’agissait à l’origine de l’entrée principale du village médiéval. Au 17e siècle, un faubourg se développa à l’extérieur de l’enceinte.
L’église fut érigée au 11e ou au 12e siècle dans un style roman. Sur le tympan (19e siècle), on peut voir un tétramorphe représentant le Christ en majesté. À partir du 12e siècle, l’église de Saint-Etienne se retrouve au cœur de la paroisse de San Stephani de Violo : trois autres églises et une petite chapelle sont alors annexées à l’église. Puis, à la Révolution, le territoire fut réparti sur plusieurs communes (Argelliers, Viols-le-Fort et Viols-en-Laval) et seule l’église de Saint-Etienne resta attachée à l’Église.
Viols-le-Fort est bien plus qu’un village médiéval : son histoire est beaucoup plus ancienne. Situé sur un axe de communication Est-Ouest important, le territoire connait une occupation humaine depuis la préhistoire. De nombreux vestiges de la préhistoire couvrent la région : des dolmens du néolithique, des tombes et des villages de l’âge du Cuivre. Par exemple le village préhistorique de Cambous, à Viols-en-Laval.
Lavogne ( voir la photographie ) : ce terme désigne une dépression sur les terres de causses (au sens de terres « calcaires ») qui permet de boire aux animaux d'élevage et, à une époque plus reculée, aux hommes. En effet, l’eau étant très rare à la surface des plateaux calcaires elles ont été aménagées dans des creux naturels (les sotchs) en les étanchant par un tapis argileux pour capter et retenir les eaux de ruissellement et en les pavant de pierres calcaires afin que la couche d'argile ne soit pas percée par les onglons des brebis. Au Ier siècle av. J.-C. Marcus Terentius Varro ( écrivain, savant et magistrat romain né à Reate-Rieti (116 av. J.-C./ 27 av. J.-C.) préconisait déjà ce mode de construction dans les régions dépourvues d'eau.